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Meurtries par les exactions et le cannibalisme des rebelles centrafricains depuis presque 9 ans, certaines localités de ce département de la région de l’Est crient au désespoir et se demandent si le régime leur a tourné le dos. Batouri, Betaré Oya, Garoua Boulaï ne s’y cachent plus, un manque  criard de ministre et DG pose un gros problème.

Loin de sombrer dans la critique des décrets présidentiels qui nomment les gens à certains postes politiques, inutile de se pencher vers l’ingratitude selon laquelle Paul BIYA semble oublier le département de la Kadey alors que disposant d’un ministre au portefeuille impressionnant, d’un imminent membre de la cour constitutionnelle ; il est fort de reconnaitre que ce département jusque-là enclavé manque curieusement d’une élite politique audacieuse, qui n’ose pas mais se recroqueville sur elle-même. Les faiseurs des ministres n’ont-ils pas vu ailleurs lorsqu’ils proposaient au chef de l’Etat un ancien DAF de la CAPAM et un ex secrétaire général de ministère aussi impopulaire ? Le ministre des mines, de l’industrie et du développement technologique Gabriel DODO DOKE puisqu’il s’agit de lui, ne répond pas des fils et filles de la Kadéy mais plutôt des lobbies qui l’ont propulsés au firmament.

Et comme par enchantement, il ne supplie personne pour faire entendre sa voix et imposer son diktat lorsqu’il faut investir les candidats du RDPC aux élections régionales, municipales et législatives. Un véritable inconnu des populations, de la base militante du parti au pouvoir, très absent dans le registre solidaire des contributions politiques et sourd aux doléances des siens propres, nous parlons de l’arrondissement de Kette dont il est originaire. Que dire de l’exploitation illicite du sous-sol de la Kadey par les particuliers, les sociétés clandestines sous le regard complice du gouvernement et la bénédiction des ministres originaires de la région ci devant un peuple Kaka, Ndjem, Bikele, Badjoe, Baya abusé et qui croupit sous le poids de la misère et du sous-développement. L’exploitation sauvage et illégale des forêts de Bétaré Oya, la destruction d’une jeunesse otage des chercheurs d’or et du diamant. Pour tout dire, la Kadéy souffre de profonds maux et il est occasionnel que le pouvoir s’en imprègne pour réparer un préjudice qui perdure.

Note du poste

 D’abord le choix malsain des hommes qui ne répondent que de leurs propres intérêts égoïstes et égocentriques, le manque de route, les 93 km qui relient Bertoua et Batouri sont un parcours du combattant, le manque d’emploi à la mesure du potentiel naturel, la carence des infrastructures hospitalière pour pallier aux sinistres et catastrophes comme les exactions des rebelles de la RCA, l’urgence d’une base militaire permanente dans la Kadey. La réinstauration d’une élite politique répondant aux besoins du milieu.

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