L’actuel ministre de la fonction publique et de la réforme administrative, a dégagé tous les hauts cadres pouvant lui porter ombrage et installer ses proches, plus contrôlables.
Anderson Le, journaliste Principal dont les performances sont à trouver, a fini par atterrir à la présidence dit-on via son Mentor, Ngoh. C’est de ce cercle qu’il sort pour devenir le patron du Minfopra. Sa mission a été simple selon les sources internes : régulariser les recrutements frauduleux des jeunes originaires du département du Haut-Nyong et de la région de l’Est-Cameroun. Pour y arriver, plusieurs cadres de la maison ayant traité de près ou de loin les dossiers querellés sont vite devenus les cibles privilégiées du ministre. Conséquences de cette politique, beaucoup d’entre ces cadres sont vite remplacés pour voir installer les proches du Minfopra. D’aucuns auraient dû constater que, malgré la perte des postes, les nouveaux bureaux ne leur sont pas disposés et certaines de leurs primes de droit leur ont été annulées. Une enquête à l’intérieur de ce ministère, montre que « une partie du personnel en provenance d’autres ministères est retourné à son ministère d’origine. D’autres, devenus des cadres incontournables de la maison se retournent les pouces à longueur de journée, sous les railleries des « puissants du moment ». Voici comment va la modernisation de la fonction publique dont parle Anderson Le. Et comme pour s’enrichir avant qu’on ne nomme quelqu’un d’autre, la corruption y est devenue plus grave. « A chaque niveau de l’immeuble, tout service de paie, en commençant par le renseignement » s’exclame un usager perdu dans la cour du Minfopra. Pourvu que ça dure. Ne parle-on pas de la fonction publique ? Pourquoi certains y viennent pendant que d’autres doivent foutre le camp. A notre connaissance, Secrétariat Permanent à la Réforme Administrative a jusqu’aux professeurs des mathématiques et Physique qui y occupent des postes de Directeur. Voilà le Cameroun des ambitions…