Après s’être débarrassée du Maréchal, Macron joue les pompiers pyromanes avec le chef de la junte tchadienne.
Sous ordres de l’Elysée, les avions de la force française Licorne basés à Ndjamena avaient pilonnés les positions des rebelles du FACT au Nord du pays des Tumai. De sources consulaires, » il s’agissait de sécuriser le président français Emmanuel Macron qui était arrivé dans la capitale tchadienne depuis le 22 avril, mais également dissuader les rebelles qui entendent déloger les autorités illégales et illégitimes dirigées par le général Mahamat Idriss Deby, fils du défunt Maréchal. » Ce déploiement spectaculaire cache mal la ferme volonté de Paris de tout contrôler au Tchad et dans le bassin du pays éponyme. Où était cette force quand le Maréchal Deby Itno s’est senti obligé de descendre sur le terrain des opérations alors que sa mort était programmée ? En tous, ceux des gouvernants tchadiens qui compte sur la France, ont tort de d’attendre du pouvoir français. La cérémonie du deuil national organisé par la junte tchadienne montre que les autorités au pouvoir à Ndjamena n’ont toujours pas compris. A preuve, alors que tous les officiels sont assis, le Président français Macron est arrivé après. Ne donne-t-on pas raison aux chefs d’Etats des pays de la CEMAC qui, au moins pour le respect de la mémoire du disparu, ont dépêché des Représentants de haut niveau à la cérémonie, en évitant de « saluer celui par qui la mort du Maréchal est arrivé ? En tous cas dans les Couloirs, on dit que « Macron est arrivé à Ndjamena pour donner des gages de sécurité au nouveau promu pour autant qu’il comprendra de quels côtés se trouvent son intérêt personnel et les intérêts de la France non seulement au Tchad, mais également dans les sous-régions du bassin du Lac Tchad et de la CEMAC. Le Cameroun de Paul Biya en premier puis, ses pairs de l’Afrique centrale en tirent la leçon.