Ce sont des ressortissants de la partie Anglophone du pays installés en catimini au lieudit « Ato’o Anquièe » dans le village Nkilzock au groupement Mvog-Zambo, l’un des 08 groupements que regorge la commune de Mfou. Ils disposaient discrètement d’une usine locale de fabrication d’armes à feu artisanales très loin dans la brousse. Tout un arsenal de guerre qui peut prendre en otage toute la ville de Mfou située dans la ceinture sécuritaire de la cité capitale. Fort heureusement, la bravoure des services de renseignement et des forces de sécurité aidés par les populations, a prévalu et ces garnements ont été mis hors d’état de nuire.
Tout a commencé il y a trois semaines par un accident de moto au niveau du lycée bilingue de Mfou. Le moto-taximan accidenté interrogé, répondra naïvement et en langue locale, qu’il dépose son client » à Ato’o Anquièe, là où on fabrique les armes là… Une maman du village Obout, qui passait par là, entendra cette réponse et activera sa curiosité auprès de ses fils à Obout. Les services intelligents rentreront donc en jeu et les populations seront mises à contribution avec succès.
L’on découvrira donc que ces anglophones fabricants d’armes à feu artisanales sont basés dans la concession de feu Biba Mbelle, un Patriarche Mvog-Zambo jadis spirituellement hyper puissant et dont le fils un certain feu Christian Thierry, avait été abattu par un arbre qu’il voulait plutôt abattre en sa qualité de scieur abatteur d’arbres. Un accident de travail, même si l’on parle d’un phénomène para factuel. L’autre fils, un certain Jean-Pierre, Chef de famille et responsable du camp de son feu papa, aurait donc accepté d’abriter ces anglophones dans sa concession au village « Ato’o Anquièe ». Ces anglophones qui se sont investis dans la fabrication des armes à feu artisanales létales avaient un système hebdomadaire de relais pour garder leur effectif réduit et échapper à toute suspicion du fait d’un effectif pléthorique des ressortissants anglophones dans ce petit village.
Ces armes à feu étaient fabriquées sur place avec du matériel local qu’ils achetaient discrètement dans les quincailleries de la ville de Mfou. Ces armes létales à un coup, pouvaient tuer un animal, même un être humain. Sauf que nous ignorons encore les réelles intentions de ces fabricants.
Le jour de l’assaut final les services de renseignement et de sécurité aidés par les populations, vont interpeller l’un des fils de feu Biba Mbelle et le mettre sous exploitation à la Brigade de gendarmerie de Mfou. Celui-ci, dit-on, va créer une fuite d’information et les fabricants anglophones d’armes artisanales, seront immédiatement alertés et prendront tous la poudre d’escampette. Ils seraient dans la nature jusqu’aujourd’hui.
Selon quelques indiscrétions, ces anglophones disaient fabriquer des armes de chasse à des fins lucratives et pour aider les populations à consommer de la bonne viande de brousse. Toutefois, cette activité ne jouissait d’aucune existence légale. Entre-temps, l’on s’interroge sur les réelles intentions de ces garnements, surtout lorsqu’on sait d’où ils viennent et ce qui se passe au NOSO. Il faut également reconnaître que la ville de Mfou bénéficie d’une position stratégique avec l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, et sa situation au sein de la ceinture sécuritaire de la cité capitale. Il y a donc lieu de se méfier et de respecter prudent.
L’on s’interroge également sur le manque de vigilance de l’Administrateur Général des Prisons retraité Amougou Zambo et de l’Inspecteur des Douanes Expedit Bingono Bingono, dont les faits se passent dans leur village. En effet, l’un retraité dans l’Administration pénitentiaire mais a plutôt choisir d’élire domicile au quartier château à Mfou et l’autre dépendrait du ministère des finances, même si certaines sources lui attribuent une situation professionnelle actuelle quelconque et brinquebalante, du fait dit-on, des démêlés familiaux avec son défunt papa qui l’aurait pratiquement maudit, nous y reviendrons…
Ce qui nous intéresse, c’est que ces fabricants d’armes sont établis dans le village de ces deux responsables qui maîtrisent parfaitement le métier des armes et qui n’auraient pas beaucoup aidé à mettre ces garnements à découvert.
Il y a également lieu de s’interroger sur ce que sont devenus les comités de vigilance et d’auto défense créés par l’ancien Sous-Préfet de Mfou Gervais Brice Meye, qui avait permis aux populations de ce secteur, de prendre une part active à la paix et la sécurité dans leurs villages.
Il faut enfin saluer la détermination de la Police et la Gendarmerie de Mfou, sans oublier les services de renseignement, qui avec du sang neuf insufflé par le décideur central, ont réussi à réduire le grand banditisme dans la ville et sont plus que jamais, déterminés à protéger les populations et leurs biens.
Il faut enfin saluer le Préfet de la Mefou et Afamba et Mme le Sous-préfet de Mfou, sans oublier les autorités judiciaires, municipales et traditionnelles… pour leur implication réelle dans une synergie d’actions en faveur de l’épanouissement et la protection des populations et leurs biens.
Affaire à suivre…