La meute des hors la loi qui s’en sont pris au couple présidentiel camerounais ont reçu l’alerte de l’entourage du chef de l’Etat.
Le bouclage du dossier du covidgate et la préparation d’un profond remaniement gouvernemental expliquent bien le réveil brutal et anti patriotique de certains Camerounais de la diaspora. « Une première tentative de remaniement du gouvernement a échoué il y a quelques mois à cause d’une fuite orchestrée par certains éléments du Secrétariat Général de la Présidence de la République. On a même entendu tempêter Franck Olivier Biya qui est aller redire ses distances à son père d’avec le ministère de la santé et ceux des collaborateurs du chef de l’État qui les soutiendraient « , a confié sous anonymat, un habitué du Palais d’Etoudi. Les conclusions de l’enquête sur la gestion des fonds covid, leur transmission au président Biya, doublé de la programmation de son séjour privé à Genève en Suisse, a semé la panique au sein de l’ensemble de l’appareil administratif du Cameroun. « Le dimanche 10 juillet, avant même le décollage de l’avion présidentiel, les réseaux sociaux ont commencé à crépiter, demandant un large rassemblement et l’agression physique du couple Biya », confie une source proche du dossier. A l’analyse, certaines personnes de l’entourage dans la gestion directe des affaires d’État, voient d’un mauvais œil leur départ du cercle fermé du pouvoir. Mais, le Prince garde toujours la main sur le jeu des cartes à redistribuer. La diplomatie camerounaise a exponentiellement marqué des points : la violence des manifestants de Genève a rencontré la puissance des forces spéciales suisses ; en plus, le CD et la clé USB du chef de l’État camerounais qui font sortir la fumée blanche sont entre les mains de Paul Biya. En attendant le retour triomphal du Président camerounais, la fièvre du large remaniement gagne du terrain.