Après le Liv’s au quartier Bastos, c’est le tour du Maryland à Mfandena Omnisport qui en rajoute aux nombreux morts la veille.
Au Liv’s de Bastos, le bilan provisoire faisait état de 16 personnes décédées et de nombreux blessés graves transportés d’urgence vers des centres hospitaliers. Ala suite de ce macabre bilan des familles continuent d’enregistrer d’autres décès, » une soixantaine d’après d’autres sources ». Là on est là veille du match pour la qualification des Lions Indomptables du Cameroun, l’équipe fanion de football pour les 1/4 de finale. Le jour du match, ce d-day de la CAN Total Energies 21, de nombreux Camerounais se rendent une fois de plus au stade d’Olembé vivre la qualification de leur équipe. Alors que le match a commencé à 20heures locales, « il est signalé une bousculade étonnante à l’une des multiples entrées, suivie des piétinement des uns sur les autres à l’une des entrées des zones populaires où le billet le moins cher coûte CFA 3000 francs ». Quelle en est la raison ? Il est encore difficile de comprendre puisqu’il s’agit d’abord de secourir plusieurs personnes. » Sur le carreau, on parle d’un bilan provisoire de 07 personnes dont un enfant de 07 ans », explique un proche se trouvant par le hasard au lieu du drame. Un peu plus tôt vers 18h30 dans une buvette très fréquenté des amoureux de la vie mondaine, un horrible spectacle digne de celui du livs la veille, fait encore retenir le souffle de nombreux passants : » le Square d’abord, puis le Maryland, où se sont agglutinés de nombreux amoureux du ballon rond se sont rendus, sont en feu ». « L’arrivée des sapeurs pompiers et la coupure de l’électricité dans la zone ont permis de maîtriser la propagation des flammes dans le quartier », ajoute un autre témoin vraisemblablement plus avisé. Au premier bilan, on parle de nombreux dégâts matériels. Deux versions tentent des explications. D’abord, à l’heure du sabotage terroriste ambazonien, des voix s’élèvent pour expliquer que » les ambazo avaient juré de semer la pagaille au moment de cette fête du football africain sur le territoire camerounais, et les incendies du livs, Square, du Maryland où des morts du stade Olembé participent de la mise à exécution des ambazo », commente une vieille dame apeurée par cette succession de dames. Dans une autre version et après enquêtes menées sur le terrain, une conclusion s’impose aux commentaires allant dans tous les sens : » les incendies et autres explosions suivi aux lieux des drames ou, la mort par piétinement au stade d’Olembé sont simplement accidentels ». Comment ? » Depuis l’annonce de l’accueil effectif de la CAN Total Energies 21 au Cameroun, nombres de Camerounais, petits et grands se sont précipités à aménager des lieux d’attraction pour profiter économiquement de l’heureux événement. Et dans cette course à l’argent, certains ont utilisé des raccourcis pour atteindre leurs objectifs. Malheureusement, les drames sont au rendez-vous », explique une autorité proche des enquêtes. Une troisième version à la camerounaise vient sceller les débats : » ces histoires trompent ceux qui n’acceptent pas la vérité. Il s’agit du l’on, du famla, des crimes sacrificiels pour nourrir de sang les esprits qui tiennent les stades débout. Et le hasard voudrait que ceux qui sont habitués à ce genre de magie en profitent, mais pour combien de temps ? », commente un groupuscule de personnes rencontrées autour des feu du quartier Mfandena Omnisport à Yaoundé. Est-ce alors un présage en fin de compte ? Mystère !