L’hexagone vomi, la fin de l’hégémonie française annoncée
.Las de la domination française dans leurs pays, plusieurs nouveaux chefs d’états d’Afrique de l’ouest demandent la révision des accords coloniaux Franco africains. La Guinée-Conakry, le Mali, le Burkina Faso et depuis ce 1er février, la Guinée-Bissau, manifestent leur volonté de rompre avec le ‘Maitre’ d’hier. Sous le prétexte de la lutte contre le terrorisme au sahel, » la France par son armée a occupé plus de la moitié du territoire, exploitant l’or et l’uranium », a rapporté une radio locale. Pendant une dizaine d’années, la force dite barkhane au sahel a plus créé le chao que ramené la sérénité parmi les populations. En lieu et place, la junte à Bamako a noué secrètement des accords de défense avec la Russie, obtenant le nécessaire pour bouter hors du Mali, les troupes coloniales françaises. Séries sur le gâteau, l’ambassadeur français au Mali a été expulsé du pays. Pris de court dans l’affaire, les hommes politiques français de tous bords se perdent en conjecture et certains proposent au président Macron de France, de ne pas laisser passer » un tel affront ». Jean Yves Ledrian des affaires étrangères française et qui est le nous Charles Pasqua de la Françafrique, décideur de la mort ou de la vie des chefs d’états africains, » a négocié sans succès, des sanctions illégales contre les autorités et le pays ». Aujourd’hui derrière le Mali, de nouveaux arrivants par coups soutiennent le peuple et la junte en place. » Toute tentative de coup contre les nouveaux pouvoirs au Mali en Guinées et au Burkina Faso, rencontre désormais sur le terrain des opérations, l’armée russe », souligne un expert. Est-ce la fin de la Françafrique? On pense que » pas encore puis les hommes politiques en France ont encore dans le cadre de la CEDEAO, leurs laquais que sont la côte d’Ivoire, le Sénégal voire, le Nigeria », conclut un analyse camerounais de la situation. Ce qui est sûr, les cartes en Afrique sont redistribuées. Outre les nouveaux régimes militaires, la RCA sont un un dispositif acquis que reconnaît le président français : » nous devons revoir notre vision du monde, un monde qui se redessine et nous devons coopérer ou alors c’est la fin. Deux pôles sont établis. La Chine et les États-Unis. Nous devrons restés solidaires de l’Europe si nous voulons nous en sortir », a déclaré Macron devant les députés. Eux qui suivent de près les évènements en Afrique réaffirment que l’évolution de la situation interpelle tous les Africains s’ils veulent sortir de la domination française et occidentale.