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L’arnaque des guérisseurs traditionnels et les grèves permanentes de ses personnels trahissent ses faiblesses structurelles.

Monsieur Raphael Nitcheu, le promoteur du Drepanovax qui soigne les personnes atteintes de Drépanocytose avait versé une enveloppe d’un million de FCFA au laboratoire national de contrôle des médicaments et d’expertise (Lanacome). Cette somme n’était qu’une avance de règlement des 10 millions qui lui avait été exigés par l’administration de cette entreprise pour l’homologation de son produit. Ce tradithérapeute serait harcelé pour le paiement total de ce frais qui devait servir en partie à l’acquisition des réactifs pour le contrôle de son médicament. Une opération fictive, puisque l’homologation des produits issus de nos plantes médicinales ne requiert pas de réactifs. Depuis 2016, la société se défoule sur les tradipraticiens auxquels elle revendique des sommes qui oscillent entre 5 millions de FCFA et 11 millions pour le financement des activités qui ne relèvent pas de son domaine. Les dirigeants espèrent tirer des poches des tradithéraputes les ressources dont ils ont besoin pour leur fonctionnement. Marie Rose NgonoMballa crie sa détresse financière depuis sa création, elle a même dû recourir aux médias pour en informer l’opinion nationale. Les grèves récurrentes de ses personnels en témoignent aussi. Depuis 2019, il ne se passe pas d’année sans que les personnels ne mènent au moins deux grèves.  L’administration les nourrit de promesses qui ne sont jamais tenues, confient-ils.  Le problème se pose au niveau du compte d’homologation qui doit être débloqué par le ministre de la Santé publique C’est un compte dans lequel les importateurs et le fabriquant de médicaments doivent verser un certain montant pour obtenir l’autorisation de mise sur le marché. Il est dit dans un décret signé du Premier ministre que ce fond doit être réparti entre le Lanacome, et la commission nationale du médicament qui attribue les homologations.  C’est au niveau de la répartition de ce compte que ce trouve une partie du problème. Le seconde partie du problème c’est l’absence de subvention, parce qu’en tant que établissement public, il doit aussi recevoir les subventions de l’Etat. Le Lanacome emploie environ 45 personnes, dont les principaux dirigeants. Sur les subventions, le ministre de la Santé publique plaide non coupable, «je gagne rien à ce qu’il y ait des problèmes au Lanacome », a-t-il fait savoir récemment. Le minsanté questionne la destination du chèque de 95 millions de FCFA qui a été déposé au Dg aux lendemains de la grève et dont elle n’a pas parlé dans son administration. Le Dr Manaouda Malachie ajoute que pas plus tard qu’en février «nous avons envoyé 54 millions à Lanacome. Malgré nos multiples démarches, nous n’avons pas pu rencontrer la Dg de Lanacome.

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