Le ministre camerounais de l’enseignement supérieur s’enfonce dans ses choix entre ses Recteurs corrompus et les titulaires du doctorat PhD en quête d’emploi.
Depuis l’annonce du recrutement de 2000 titulaires de doctorat PhD, le ministre camerounais Jacques Fame Ndongo de l’enseignement supérieur a multiplié les erreurs dans la gestion du dossier. En voulant mettre de côté certains titulaires de doctorat PhD, ce ministre universitaire a mis en place des conditions qui ont permis à nombre de candidats de passer par les mailles du filet. A l’université de Yaound2 SOA par exemple, on parle du monnayage à hauteur de millions auprès des Recteurs qui ont fait recruter nombre d’administrateurs dans la 1ere vague qui a fait les choux gras de la presse. Tentant maladroitement de limiter la casse, Jacques aurait instruit de ne pas recruter des travailleurs. En réaction à cette maladresse, plusieurs candidats ont provoqué la levée des boucliers. Tenez : « comprendre que l’on recrute par exemple des médecins de la fonction publique ou des travailleurs et autres retraités, et refuser parallèlement de recruter les professeurs des lycées et autres travailleurs du secteur privé. Pour y insérer la limite d’âge à 45 ans pour certains et recruter des retraités ? », Interrogent certains titulaires de doctorat PhD. Au ministère de l’enseignement supérieur, d’aucuns voudraient démontrer que « le recrutement ne concernerait que les jeunes sans emploi ». Ce qui est absolument faux quand on relit l’annonce du Président de la République, Paul Biya. Que va faire le ministre Fame Ndongo qui sait que nombreux autres postulants sont retardés à soutenir tant qu’ils n’appartiennent pas aux « réseaux mis en place et contrôlés par les recteurs » du ministre.