Parti au front pour défendre la patrie, le chef de l’État tchadien a succombé aux blessures, une version peu claire qui s’oppose à un coup interne.
La triste nouvelle est tombée comme un couperet ce 20 avril 2021 à 12h45 heure locale : « Idriss Deby Itno n’est plus, il a succombé des suites des blessures alors qu’il était en première ligne pour repousser les rebelles », annonçaient très vite les médias français. On dirait que les représentants de ces média étaient à la fois dans les milieux rebelles en même temps aux côtés du chef de guerre tchadien. Mauvaise coïncidence en plus, la coalition de rebelles avait lancé le 11 avril jour de l’élection présidentielle, plusieurs attaques aux armes très lourdes et ce 20 avril, la mort du Maréchal de Président au lendemain de la proclamation de son élection jugée régulière et sans tache. Les mêmes médias français ont entretemps envahi le monde francophone de la longévité d’un homme au pouvoir depuis plus de 30 ans et qui, avec le soutien des occidentaux, briguait de trop, un sixième mandat. L’annonce qui est confirmée par la télévision d’État et de la bouche autorisée du général Hazem. Il y a encore du chemin à parcourir dans ce qui ressemble plus à un coup où le fils du Maréchal, le nommé Mahamat Idriss vient de prendre les commandes du pays, coupant immédiatement l’herbe sous les pieds d’une rébellion que l’on désigne de coalition où on ne voit pas encore un véritable leader. Bien plus, de bonnes sources parlent d’un garde rapproché ayant tiré à bout portant sur le Maréchal. Une autre source très crédible indiquent que l’un des candidats à la présidentielle et de l’ethnie zagawa de Deby, serait le pion utilisé par la France pour mettre fin au règne du président. Paris serait alors précipité pour faire croire au monde que Deby est mort au front. Dans les cercles diplomatiques à Ndjamena, les personnels sont sur la qui-vive en attendant voir plus clair. La guerre va-t-elle s’arrêter avec la mort de « du dictateur qui ne voulait pas quitter le pouvoir ? » Et est-ce de plus un signal fort de la France qui ne veut pas perdre la main en Afrique centrale ? On a encore frais en mémoire, la mort de Kabila le père en RDC et celle de Bongo le père au Gabon. A Yaoundé, la mort de Deby pose le souci économique et de l’accueil de nombreux réfugiés dont l’habitude est de prendre la destination du Cameroun.