Une technique est mise en place par les sous-traitants pour extorquer de l’argent aux usagers.
On a cru depuis quelques jours que le remplacement des poteaux électriques en bois de Niat allait soulager les camerounais en mal d’électricité. Que non ! Les bandits à qui ENEO a donné le pouvoir de relever les consommations d’énergie électrique ont trouvé le nouveau moyen d’arracher l’argent aux camerounais : » les factures ne sont pas déposées aux clients ; ils attendent quelques jours après votre départ pour le travail et viennent subrepticement vous déposer un avis de coupure pour non-paiement d’un montant élevé ; il faut alors aller négocier avec le responsable technique de connivence qui vous attend avec mépris. » Ce qui vient après, c’est la possibilité que ces agents donnent aux usagers le coup au rabais en négociant une revue à la baisse de la facture querellée. Et le tour est joué. Dans un quartier comme Efoulan où le Super Maire est le seul à en être épargné, certains clients ne cachent pas le deal opéré : » quand ces bandits coupent le courant qui est déjà rare dans notre quartier, tu appelles l’agent concerné et tu lui donnes quelque chose pour sa poche et il te rétabli ». Efoulan n’est pas un cas isolé dans cette mafia. Essos, biyemassi, mvog Ada, anguissa, mêlent ou nkol bikok subissent les mêmes traitements sans que les principaux responsables en disent un mot ! Et si Efoulan et nsam sont les plus mal famés de cette affaire, que peut-on penser des zones huppées comme bastos à Yaoundé où Bonanno à Douala ? La réponse est pourtant simple : il faut renationaliser ou décentraliser la distribution d’eau et d’électricité au Cameroun !