Ils seront 446.825 candidats régulièrement inscrits à braver les examens de cette année.
Après les couacs observés l’année dernière avec notamment la fuite des épreuves de chimie, de physique et de science de la vie et de la terre, le directeur général de l’Office Étienne Roger Minkoulou a pris toutes les dispositions pour que pareil désagrément n’arrive plus. Les examens de cette année comme ceux de l’année dernière vont se dérouler dans un contexte marqué par la deuxième vague de la pandémie du covid-19. Ce qui nécessite une prise de conscience collective de l’ensemble des maillons de la chaine. Selon des informations tirées à bonne source, les épreuves ont déjà été acheminées dans les différents centres d’examen sous haute protection. Les vannes qui ont permis les fuites de l’année écoulée ont été bétonnées.
Challenge
Créé par Décret n°93/255 du 28 septembre 1993 et modifié par le Décret n°97/044 du 05 mars 1997, l’Office du Baccalauréat du Cameroun est chargé d’organiser les examens du système francophone sanctionnant la fin de formation des élèves du second cycle, notamment ceux des classes de première pour les examens probatoires et de terminales pour les baccalauréats, brevets de technicien et brevet professionnels. Depuis 2018, l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC) a opté pour la numérisation des sessions d’examens, notamment le processus de délibération de ceux organisés sous sa supervision. A en croire les responsables de cette structure publique, l’intégration du numérique dans l’implémentation des actions liées aux examens de l’OBC n’est pas seulement une affaire de délibérations. Le processus commence à partir des inscriptions et poursuivi jusqu’à la proclamation des résultats. C’est un véritable challenge qui attend les responsables de l’Office qui ont perdu le sommeil du fait de l’immensité de leur tâche. Cependant, Un tour du côté de Mvan a permis à notre reporter de constater que la sérénité est de mise.