Les services administratifs, l’organe électoral de l’arrondissement et les établissements scolaires publics et confessionnels, ont reçu la visite de Cédric Loïc Ondoa Akoa, Sous-préfet de Mfou.
Le périple était également important. Contrairement au deuxième jour où il était nécessaire de pratiquer quelques kilomètres à pieds pour parcourir le centre administratif, le cortège avait sa place. Le Sous-préfet a respecté l’heure de départ et l’heure prévue dans le programme, il a parcouru toutes les étapes prévues le troisième jour.
Il s’est d’abord rendu au CES de Mfou-ville avant de revenir au lycée bilingue de Mfou. Après ces établissements publics d’enseignement secondaire, il s’est rendu tour à tour, à la délégation d’arrondissement de l’agriculture et du développement rural, au Centre d’éducation et d’action communautaire de Mfou (CEAC) et à l’antenne communale Elecam de Mfou. C’est après qu’il a pris la route pour le lycée technique industriel et commercial de Mfou où le proviseur, assez gentil et travailleur a mobilisé son personnel enseignant pour un accueil chaleureux. Le cortège s’est mis en branle pour le lycée classique de Mfou, à l’entrée de la ville. Là-bas, la surprise était grande, une levée des couleurs très bien menée par la troupe scoute du lycée classique de Mfou, avec l’hymne national exécuté en langue locale. Un groupe de danse traditionnelle des jeunes lycéennes au rythme de tam-tam et tambour avec de très belles chorégraphies, a réussi à faire esquisser quelques pas de danse à l’autorité administrative. Le Collège catholique Notre dame de la paix était en pleine célébration de « Noël en famille », une occasion pour le principal l’Abbé Emmanuel Abega, Curé principal de la paroisse catholique de Mindzomso, de retenir le Sous-préfet qui a assister à cœur joie à quelques activités culturelles y afférentes, surtout que c’était la dernière étape de la journée.
Parmi les difficultés rencontrées, le CES de Mfou-Ville se plaint de cette barrière de contrôle police-gendarmerie placée au carrefour du Lycée bilingue et qui parfois impose une marche à pieds aux enseignants et aux élèves qui empruntent des motos dépourvues des dossier conformes et dont parfois, les conducteurs sont dépourvus de pièces personnelles. L’antenne communale Elecam nécessite un bâtiment digne de ce nom et ne veut plus squatter dans les locaux de l’hôtel des finances. Le lycée technique de Mfou connaît des problèmes d’insécurité et de délestage. Nous n’avons pas pu accéder aux doléances des autres structures visitées. Mais le Sous-préfet s’est montré assez rassurant et a enregistré toutes les doléances non sans promettre de transmettre à qui de droit.