Ceux des Camerounais qui ne voulaient pas de la CAN Total Énergies 21 évitent s’assumer leur traîtrise.
Depuis 2017, les autorités ont vécu sans répits à cause surtout des luttes intestines. » C’est comme si en organisant la CAN, c’est Paul Biya qui en sortirait vainqueur d’une lutte imaginaire », affirme une source proche de la Cocan, organisation mise en place en vue du suivi de l’organisation de la fête du football africain au Cameroun. Entre les ambazoniens et leurs soutiens et adeptes du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun MRC, des voies se sont élevées pour dire » non à l’organisation d’une CAN dans un pays où la démocratie est ignorée et où l’on ne respecte guère les droits de l’homme ». Et voilà que finalement cette CAN que l’on a publié sucrée, se déroule. Mais comment ? Par la reprise des hostilités entre éleveurs et agriculteurs dans l’extrême nord du Cameroun, l’assassinat d’un président de région dans le Sud-Ouest. Le tout pour avoir raison du désordre programmé. Et si ça ne suffit pas, les 02 régions suscitées offrent la désertion de stades. Heureusement, Douala, Garoua et Japoma sont là pour en apporter le démenti et donner plutôt raison à ceux qui croient la nocivité de » l’exigence d’une vaccination préalable à l’entrée au stade. D’aucuns se demande alors pourquoi ne pas permettre aux non vaccinés d’y aller en limitant le nombre à 40% par exemple ? En tous cas, on est encore au début de l’affaire puisque le niveau des rencontres suscite encore plus d’engagement pour l’entrée dans les stades. Just wait and see.