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On retrouve depuis quelques temps dans certains de nos marchés, de la volaille aussi grosse que des pintades. Celle-ci serait tout simplement injectée par des produits impropres à la consommation pour lui faire prendre du volume. Une activité qui prend de plus en plus de l’ampleur au grand dam des consommateurs.

Incroyable, mais pourtant vrai. La contrefaçon étend son empire à une vitesse fulgurante au Cameroun au point de devenir une économie souterraine florissante. Si l’activité rapporte gros, elle continue d’étendre ses tentacules dans des domaines insoupçonnés et même insoupçonnable, malheureusement au détriment des consommateurs qui ne doutent pas que la mort rode désormais dans leurs plats. On connaissait déjà des whiskys et vins frelatés, du plantin injecté au formol pour qu’il murisse plus vite… et  des médicaments totalement ou particulièrement dépourvus de tout principe actif. La liste est loin d’être exhaustive. On croyait avoir presquer tout vu. Hélas que non ! On ne sait plus jusqu’où va se nicher l’ingéniosité de ces ‘’assassins’’. Aux ménagères de faire désormais très attention aux gros poulets et autres porcs que les ‘’rabâcheurs’’ viennent leur proposer à l’entrée de certains marchés. Sévèrement impactée par les effets de la crise du Covid-19 et de la grippe aviaire en Occident et en Asie qui ont conduit à la pénurie des poussins, et face aux coups durs répétitifs auxquels est confronté le secteur avicole camerounais,  des commerçants véreux ont tôt fait de trouver une autre méthode pour se faire de l’argent facilement. Leur méthode consisterait donc à injecter des substances (non encore élucidées par notre enquête jusqu’ici), aux poulets et même aux porcs des dires d’une source rencontrée au marché de Mvog Ada dans la capitale camerounaise qui a requis l’anonymat,  à l’effet de les faire grossir en un tournemain pour les vendre aux prix d’or. Arrivée à la maison et croyant avoir fait une bonne affaire, vous allez vous rendre compte que votre poulet, non seulement remplit de l’eau dans la casserole, une fois que celle-ci a tarie, il s’amenuise comme une peau de chagrin pour se retrouver à la taille d’un pigeon au gout infect, mais aux conséquences désastreuses. Que les autorités prennent cette affaire au sérieux avant qu’il ne soit trop tard.

By GUYBEN

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